Bonjour et bienvenue pour un nouveau podcast méristHemE, aujourd'hui consacré à une de nos 8 clés : les relations.
J’ai le plaisir de recevoir Alexandre, « bonjour Alexandre », qui va nous aider à mieux cerner en quoi avoir des relations sociales est important pour notre bien-être.
Alexandre, tu es PNListe, diplômé en communication et en sciences cognitives, pour toi, qu’il y a t-il derrière le mot « relation » ?

Pour commencer, il est nécessaire en effet de se mettre d’accord sur la signification de ce terme. Pour les membres de méristHemE, les relations sociales correspondent à l’ensemble des personnes avec lesquelles nous créons du lien, une relation donc.

Eh bien ça fait un « paquet » de relations !

Potentiellement, oui, mais pour comprendre l’impact de nos relations sur notre bien-être, nous devons nous pencher sur 2 de nos 8 besoins fondamentaux : le besoin d’interaction et le besoin d’estime.
Les interactions vont nous permettre de ressentir de l’affection, de la confiance, de la reconnaissance, du respect, de la solidarité , de la tolérance, et bien d’autres expériences qui iront nourrir notre confiance en soi, l’image que l’on a de soi et l’amour que l’on se porte. Bref, ces interactions viendront augmenter notre niveau d’estime, et c’est cela qui nous fera du bien.

Ah, cela devient plus clair en effet, mais personnellement, je n’ai pas l’impression que toutes mes interactions m’apportent tout cela .

En effet, toutes les relations que nous avons ne se valent pas. Certains chercheurs en distinguent 3 types : les relations amoureuses, amicales et professionnelles. Pour eux, l’idéal est de parvenir à choisir nos relations de manière équilibrée dans chacun de ces types et de ne conserver que celles qui sont favorables à notre épanouissement.
Je vous propose un petit exercice simple :
Il vous suffit de vous munir d’un papier et d’un crayon et de répondre aux 4 questions suivantes…
1/ Tout d’abord, écrivez le nombre de personne vivant sous le même toit que vous.
2/Ensuite, le nombre d’amis et de proches avec qui vous avez régulièrement des interactions, votre premier cercle.
3/Puis, listez rapidement les personnes avec qui vous avez souvent des relations mais sans vous sentir particulièrement proches, comme vos collègues par exemple.
4/Enfin, estimez le nombre d’individus avec lesquels vous échangez de façon régulière, mais anodine. Ici, nous retrouverons notre voisins, le facteur…

OK, on voit bien en effet que les premières catégories répondent mieux à nos besoins d’estime, de reconnaissance, et d’appartenance et donc, qu’elles vont plus nourrir notre bien-être que les deux dernières. Mais idéalement, comment savoir si j’ai assez de relations en quantité et en qualité ?

D’après les études faites, si vous comptabilisez au moins 12 relations dans votre liste, vos besoins seront satisfaits et votre bien-être aussi. Mais si vous en comptez moins de 12, ou si vous avez tout de même la sensation que cette clé du bien-être n’est pas optimale, cela mérite d’y prêter attention et d’y travailler. Il vous faudra vérifier l’équilibre entre les catégories amicale, amoureuse et professionnelle ainsi que la toxicité éventuelle de certaines de vos relations.

Quand j’entends choisir, faire le tri, cela me fait un peu peur. On nous dit depuis l’école qu’il faut être ami avec tout le monde, gentil avec ses copains. Je n’ai pas souvenir qu’on m’ai jamais clairement autoriser à choisir mes relations.

Oui, c’est exact. Dans l’inconscient nous avons tous grandi avec cette idée, mais du coup, nous avons tendance à construire des liens forcés et pas toujours authentiques, du coup le plus souvent superficiels et fragiles. Pensez-vous que ces liens là permettent de répondre à vos besoins d’appartenance et d’estime ?

Franchement, dis comme çà : non !

Alors laissez-moi vous donner 3 pistes de réflexion.
-Demandez-vous si vous écoutez vraiment les autres et si eux vous écoutent vraiment aussi. Sans une bonne écoute, pas de bonne relation.
-Demandez-vous si vous comprenez vraiment les autres et si eux vous comprennent vraiment. Souvent, on interprète et on juge avec notre vision des choses, sans vraiment se mettre à la place de l’autre.
-Enfin, demandez-vous si vous ressentez et exprimez votre gratitude aux autres et si les autres vous en expriment. On a tous besoin d’un remerciement, d’un compliment, d’un signe de reconnaissance sincère qui nous permet de reprendre confiance, de nous motiver et de renforcer les liens.

Eh bien, on a du pain sur la planche… Si vous avez besoin d’un petit coup de pouce dans vos réflexions, sachez que nous sommes là pour çà.
Chez méristHemE, nous commençons par vous aider à prendre conscience, puis à en parler pour savoir où vous en êtes, et aussi ce que vous attendez ou recherchez en termes de relations. Ceci vous permet de définir un objectif et de mettre en œuvre les actions qui vous permettront de vous en approcher puis de l’atteindre.
J’espère que ce vous aura été utile, pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter un de nos coachs.
Alexandre, il ne me reste plus qu’à te remercier et à vous souhaiter à tous une bonne journée et beaucoup de bien-être.