Novembre 2022

Prenez-vous soin de votre
santé mentale ?

Profil post Paulette

Elise Ramaroson
Coach professionnelle et co-fondatrice de méristHemE

Pour cette seconde édition de notre newsletter dédiée au bien-être performant, il nous a semblé important de mettre l’accent sur la santé mentale dont nous avons célébré la journée mondiale le 10 octobre dernier.

La santé mentale, c’est cet état de bien-être qui nous permet de décider, d’agir, de communiquer efficacement, de répondre à nos besoins, de réguler nos émotions, bref, d’être performants.

Si la santé mentale est un droit, c’est aussi un constituant de base de la société. Une bonne santé mentale permet à chaque individu de s’épanouir dans sa vie privée et professionnelle et de contribuer au développement de la société et de l’économie de manière durable.

Selon les estimations actuelles, 1 personne sur 4 souffre de problèmes de santé mentale au cours de sa vie et près des 2/3 ne se font pas soigner*. Vivre avec une santé mentale dégradée, c’est s’exposer à des risques d’isolement, de souffrance et de précarité.

C’est pourquoi les Nations Unies ont placé la santé mentale au cœur de leurs préoccupations et nous encouragent à y contribuer notamment à travers les ODD 1,3, 4, 5, 8 et 10.

Les entreprises sont également invitées à y contribuer en mettant en place des démarches RSE et en développant la qualité de vie au travail (QVT) de leurs salariés pour:

  • Rassembler les connaissances et les bonnes pratiques
  • Élaborer des recommandations concernant la vie sociale et économique
  • Améliorer la formation des professionnels de la santé et des principaux acteurs de la santé mentale
  • Sensibiliser aux questions de santé mentale
  • Réduire les facteurs de risque pouvant conduire à un comportement destructeur
  • Mettre en place des mécanismes de soutien

Car, sans santé mentale et sans bien-être, il n’y a pas de vraie santé, méristHemE accompagne celles et ceux qui le souhaitent à construire ce chemin vers le bien-être performant.

Bonne lecture !

*https://www.ohchr.org/fr/health/mental-health-and-human-rights

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VIDÉO

La méthode TIPI pour réguler son état émotionnel

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ARTICLE

Comment bien être avec sa charge mentale ?

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Regard de spécialiste

Charlène Hameau

La santé mentale, de quoi on parle ?

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La sur-adaptation – Apprenez à lâcher prise

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La santé mentale, de quoi on parle ?

Idées reçues et bonnes pratiques

  • La santé mentale, qu’est ce que c’est ? Qui concerne-t-elle ?

Selon l’OMS, il ne s’agit pas seulement d’une absence d’infirmité mais bien d’un “état de complet de bien-être physique, mental et social, dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.” 

QUELQUES MOTS CLÉS
Chaque personne est concernée par la santé mentale. Atteint ou pas d’un trouble, c’est un continuum : nous traversons tous des périodes de haut et de bas qui viennent altérer nos capacités à vivre une vie sereine et alignée. 

Du côté du vocabulaire, notre récit collectif est ponctué de diverses définitions. Nous vous invitons à parler largement de troubles psychiques et à préférer une formulation qui ne soit pas identitaire : on parle d’une personne atteinte par un trouble psychique / plutôt que d’un dépressif / d’une anorexique par exemple. La science répertorie plus de 400 troubles. Ils se caractérisent par des changements majeurs qui altèrent la vie quotidienne de l’individu, qui perdurent dans le temps et qui sont sources de souffrance. Nous pouvons faire la distinction entre les symptômes et la pathologie qui fait suite à un diagnostic.

Même une personne atteinte d’un trouble psychique peut vivre une bonne santé mentale. C’est le cas lorsqu’un parcours de soin est suivi d’un parcours de rétablissement.

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Charlène Hameau

Charlène est coordinatrice de projets & sophrologue, mobilisée sur des projets de santé mentale, créatrice du compte 17h le dimanche. Elle est vice-présidente de l’association Innovation citoyenne en santé mentale. Elle est proche-aidante d’une personne en situation de trouble psychique.

QUELQUES CHIFFRES SUR LA SANTÉ LENTALE

  • L’OMS indique qu’une personne sur 5 traversera un trouble psy au cours de son existence, soit, 13 millions de français.
  • 80% des gens ont eu des crises d’angoisse dans leur vie 
  • Les troubles les plus fréquents sont : les troubles anxieux (14% de la population européenne touchée) et les troubles dépressifs (6,9% de la population européenne touchée) (*étude Wittchen 2010)

Si la santé mentale concerne ainsi chacun.e, les troubles associés sont pour la grande majorité invisibles, ce qui rend leur identification, leur reconnaissance et leur stigmatisation toujours délicate malgré une parole qui se libère depuis la crise du COVID.

En bref : 

    • pas de santé sans santé mentale
    • on peut vivre en bonne santé mentale avec un trouble psychique
    • on peut vivre en mauvaise santé mentale sans trouble psychique

A partir du moment où on se pose la question, on est légitime de consulter. Il n’y a pas de raisons valables ou non valables. Les professionnels de santé sont là pour accueillir sans jugement vos questionnements. Si cela concerne vos proches vous pouvez joindre des associations spécialisées comme l’UNAFAM, si cela implique des idées noires une ligne disponible 24h sur 24h est disponible au 3114.

Pourquoi est-il aujourd’hui plus difficile d’être en “bonne santé mentale” ?

Quels sont les facteurs de risque qui peuvent influencer négativement notre santé ?

Quand savoir que j’ai besoin d’aide ?

Si la santé mentale est impactée par des facteurs biologiques et génétiques, les causes d’un mal-être ou d’un trouble sont généralement multifactorielles.

Il existe des facteurs de risques intrinsèques à chaque individu:
  • notre personnalité
  • nos antécédents
  • notre hygiène de vie
  • nos compétences, l’image de soi, l’estime, la confiance en soi
  • traumatismes, événements
  • 75% des troubles se déclarent avant l’âge de 25 ans, l’invitation est donc d’être vigilant.e.s devant la population des jeunes actifs
Mais aussi des facteurs extérieurs liés à l’environnement:
  • exposition à un stress, par définition, tout changement est stressant car déclenche la sécrétion de cortisol
  • qualité des relations sociales
  • les populations qui font face à de la précarité sont d’autant plus vulnérables
  • la lourde stigmatisation est un frein au parcours de soin mais aussi au parcours de rétablissement car ils provoquent de l’isolement
Les signaux pour savoir si on a besoin d’aide sont divers. 3 critères sont à suivre:
  • l’intensité – une crise est souvent à l’origine d’un parcours de soin
  • l’impact sur la vie quotidienne
  • la durée

Découvrez la suite de cet entretien dans la newsletter du mois prochain

Vous pourrez notamment y découvrir :

Pour les entreprises :

Comment faire pour prendre soin de la santé mentale de ses employés ?

 

Pour les particuliers :

Comment préserver sa santé mentale et détecter les signaux de notre corps ?