La vie nous oblige à nous adapter, c’est-à-dire, à tenir compte de notre environnement pour satisfaire nos besoins et optimiser notre fonctionnement.
Quand nous répondons aux normes imposées par la société pour nous conformer aux attentes des autres, nous nous sur-adaptons.
La sur-adaptation qu’est-ce que c’est ?
C’est l’histoire de ce petit pingouin qui voulait trop bien faire…
Il répondait toujours présent, il cherchait toujours à aider, à faire plaisir, il cherchait à s’adapter.
Mais un jour, le petit pingouin en avait trop fait et il n’arriva plus à suivre le rythme. Il n’avait pas pris assez de temps pour se ressourcer, il s’était fatigué à la tâche et souffrait du manque de reconnaissance de ses collaborateurs. Que pouvait-il faire ?
Et si nous étions tous des petits pingouins ?
C’est ce que nous explique le psychologue Denis Doucet dans son livre éponyme. (Québécor, 2009) :
“Tout organisme vivant soumis à des caractéristiques environnementales inverses à sa nature va progressivement dépérir, ses besoins ne trouvant plus une réponse suffisante pour assurer son plein développement. »
Le petit pingouin / chacun de nous fait tout ce qu’il peut pour satisfaire son entourage et la société. Etre le travailleur idéal dont rêve le patron, être la femme idéale dont rêve le mari, être l’enfant idéal dont rêvent les parents…
Quel lien avec le bien-être ?
Mais dans ce tourbillon de challenge pour plaire aux autres, nous ne prenons plus le temps de réfléchir à ce que nous voulons vraiment, à ce que nous aimons ou à ce dont nous avons besoin.
Alors nous ne nous sentons pas bien, nous n’avons plus d’énergie, plus de motivation.
Comment ferait le petit pingouin pour retrouver son bien-être ?
Apprendre à lâcher prise et faire ce qui compte pour soi. Avant de vous plonger dans la lecture de ce livre, et vos activités de bien-être, je vous invite à faire les petits exercices suivants :
En pratique, quelques petits exercices pour ne pas se laisser entrainer par la sur-adaptation ?
“J’ai besoin”
Nous avons besoin de ce qui est vital, leur manque a de graves conséquences : nourriture, sommeil, affection, sécurité financière… Un besoin se formule de façon générale : “j’ai besoin de manger” peu importe que ce soit du chocolat ou du caviar !
De quoi avez-vous besoin ?
“Je veux”
Ce que nous voulons dépend de nos représentations, à l’idée qu’on se fait de quelque chose. Cette idée se construit depuis notre enfance et est influencée par la société. Pour certains, avoir des enfants permet d’être heureux, pour d’autres, le bonheur passera par le fait d’avoir une grande maison, ou de partir souvent en voyage.
Qu’est-ce qui est important pour vous ?
“Je dois”
Ce que nous devons faire est souvent dicté par une autorité supérieure : la loi, la religion, le savoir-vivre, le bon sens, les recettes …
Que devez-vous absolument réaliser ?
“Je choisis”
N’oublions pas que nous avons toujours le choix. Nous sommes responsables et avons le pouvoir de choisir ce que l’on veut faire, ce que l’on doit faire et ce qu’on fait.
Je suis responsable et j’ai aussi le pouvoir de tout modifier par mes choix.
Quel choix pourriez-vous faire qui aurait un impact sur votre vie ?
Quelles actions mettre en place ?
Nous vous invitons à lire le livre de Denis Doucet “Le principe du petit pingouin” et à suivre les aventures de Little Boy qui cherche à se faire bien voir de son boss. Il commence par pêcher de plus en plus de poissons, et fini par être obsédé par la reconnaissance et les richesses…jusqu’à perdre ses valeurs, son identité et à se mettre en danger.
Un joli conte qui invite à se poser les bonnes questions pour lâcher-prise…
A retenir
La sur-adaptation c’est modifier nos valeurs et notre personnalité pour répondre aux exigences d’une situation. Pour éviter la sur-adaptation, il faut accorder ses objectifs et ses capacités.
Les dangers de la sur-adaptation sont de perdre ses valeurs et de développer du stress de façon chronique. Pour lâcher-prise et apprendre à ne plus se sur-adapter, il faut savoir ce qui est important pour soi et accepter de ne pas faire comme tout le monde.