Depuis le 17 novembre 2019, le coronavirus SARS-CoV-2 bouleverse le fonctionnement du monde entier. Les différents gouvernements n’ont d’autre choix que de placer leurs populations en confinement, voir en quarantaine dans l’espoir de ralentir la vitesse de propagation de ce nouveau virus tueur. Isolement, perte de repères, insécurité sanitaire, crise financière, l’ensemble de la population mondiale doit faire face à des bouleversements soudains, simultanés et profonds. Jamais le monde n’avait dû affronter une telle crise. Mais de quoi parlons-nous au juste ?
Quels sont les secteurs impactés par la pandémie ?
TOUS ! Travail, étude, école, commerce, politique, santé, communication, transport…Tout ce qui compose notre quotidien est affecté et du coup, nous affecte…
En premier lieu, la peur et la méfiance. Peur d’être contaminé, peur de perdre ses proches, peur de contaminer les autres, peur de sortir, de croiser les autres, de toucher quelque chose, de manger quelque chose… Le tout saupoudré de fake news, et de manque de coordination. Médias, classe politique, économistes, scientifiques, plus aucune source ne fait l’unanimité et nos besoins élémentaires de survie et de sécurité sont mis à mal.
En effet, d’après les études d’Abraham Maslow, les besoins de survie et de sécurité correspondent au premier et au second niveau de sa désormais célèbre pyramide, ce qui signifie que leur satisfaction est un enjeu prioritaire. En schématisant, les populations ont dû réduire l’énergie qu’elles dépensaient pour leur épanouissement ; pour la redéployer pour la survie et la sécurité.
Notons également que selon cette théorie, l’insatisfaction d’un besoin provoque des souffrances physiques et psychiques ainsi que des manques et de la frustration.
Les autres niveaux de la pyramide sont à leur tour affectés par un effet de boule de neige.
Ne pas se rendre au travail, ne plus pouvoir rendre visite à ses proches, être loin de ses amis ou ne plus avoir accès aux associations sportives fait obstacle à un autre besoin, le besoin de se sentir intégré à un groupe social : le besoin d’appartenance. (Niveau 3)
Puis, derrière ceci se cachent la communication, la reconnaissance et l’amour. En nous acceptant, le groupe nous invite à échanger, reconnait nos valeurs et notre identité et nous renvoie un sentiment positif. Le confinement nous prive donc de ses interactions qui nous permettent en temps normal d’obtenir du feedback et donc de pouvoir nous « estimer », nous « donner de la valeur ».
Le besoin d’estime et de reconnaissance (Niveau 4) est à son tour impacté. De plus la limitation de nos champs d’action provoque ennui, manque d’efficacité et faible rentabilité qui finissent par nous démotiver et nous laisser croire que nous stagnons ou même que nous régressons. Selon une étude menée par des chercheurs du Department of Psychological Medicine du King’s College de Londres, le confinement pendant plus de 10 jours génère du stress, de la confusion et de la colère… et aurait des effets à long terme.
Atteindre ses objectifs, se développer et se réaliser (Niveau 5) pendant le confinement parait alors chose impossible. Et si paradoxalement les conditions étaient idéales pour cela ?
• temps pour soi
• nécessité et même urgence de répondre à des questions importantes (survie, sécurité, appartenance, mission…)
• accès à de nombreuses ressources pratiques et théoriques en ligne
Encore faut-il savoir par où commencer…
Covid et mal-être
La crise que nous traversons avec la pandémie de Covid 19 nous laisse « déboussolés » face à une obligation de réorganiser nos vies sans que nous l’ayons choisi ni que nous ayons pu nous y préparer. C’est pour cela que nous nous sentons tous « différents », « fragilisés », « incertains » ou « stressés ». Ce mal-être soudain et profond est difficile à analyser, car nous ne trouvons pas toujours les bons mots pour le décrire et l’expliquer. En fractionnant cette nébuleuse en domaines, il devient pourtant possible de voir tout ce que le coronavirus a changé dans nos vies, et ainsi de voir les liens entre ces bouleversements et les difficultés que nous éprouvons.
Chez méristHemE, nous proposons de décomposer le bien-être en 8 facteurs clés : les 8 clés du bien-être.
- Quand ces 8 éléments fonctionnent, nous nous sentons bien.
- Quand un élément vacille, nous sentons un déséquilibre, un danger, la situation est inconfortable.
- Quand plusieurs de ces facteurs font défaut… nous ressentons de vraies difficultés, du stress et du mal-être.
- Pour vous aider à mettre des mots sur ce que vous pouvez ressentir en ce moment, voici une grille de ce qui a changé par domaine et de ce que vous vous dites peut-être.
Si certaines phrases résonnent en vous et que vous vous reconnaissez dans quelques propositions alors, vous êtes en mesure de cibler les points qui vous posent le plus problème et qui sont donc à l’origine de votre mal-être. La prochaine étape est d’aller au-delà de cette perturbation et de retrouver un bien-être sur le long terme.
Les 8 clés du bien-être font partie des outils que nous utilisons chez méristHemE pour mieux se connaitre.
Pourquoi est-ce primordial dans la crise sanitaire et économique que nous traversons ?
- En connaissant nos besoins, certaines décisions s’imposent.
- En connaissant nos valeurs, nos objectifs sont plus clairs.
- En connaissant nos capacités, les premières actions deviennent évidentes.
- En connaissant nos comportements, estime de soi et maîtrise de soi se renforcent.
- En connaissant nos rôles et nos droits alors devoirs et responsabilités ressortent.
- En mettant en œuvre cette connaissance de soi, nous ouvrons la porte à la réalisation de soi.
Quelles actions puis-je mettre en place
Mieux comprendre son mal-être, c’est mieux comprendre ses besoins en termes d’épanouissement personnel et donc de bien-être. Analyser ce qui a changé dans votre vie à travers les 8 clés du bien-être vous permet de définir un objectif précis ainsi qu’un plan d’action permettant de l’atteindre.
L’accompagnement méristHemE permet d’être plus engagé dans les interactions, plus productif et d’avoir une meilleure estime de soi. Cela se répercute sur le niveau de bien-être et la santé. Moins d’impulsivité, des actions plus riches de sens, plus de bien-être… voilà les raisons fondamentales du mieux se connaitre.
À retenir
• La crise du coronavirus a un impact sur tous les secteurs de notre vie quotidienne.
• Ces changements font naître en nous un sentiment de mal-être.
• Pour y remédier, il est primordial de comprendre ce qui nous touche le plus et de mettre en place des actions appropriées.
• L’utilisation des 8 clés du bien-être permet de mieux cerner ce qui pose problème et ainsi d’y remédier.