Mai 2024
En mai…ne sois pas stressé(e) !
Hélène Ramaroson
Consultante junior méristHemE France
La période des examens approche à grands pas, nous rappelant souvent un sujet qui n’est peut-être pas abordé autant qu’il le devrait au quotidien, et qui pourtant, affecte tout le monde : le stress. Que l’on soit en plein dans la vie active ou en poursuite d’études, le stress peut être omniprésent et impacter notre bien-être de manière significative.
Dans notre société où le concept de Qualité de Vie au Travail (QVT) est devenu une préoccupation majeure pour les entreprises, il est tout aussi important de prendre conscience du nombre croissant d’étudiants souffrant de maladies ou de troubles causés par le stress, avec des statistiques préoccupantes qui appellent à une action immédiate. Qu’offrons-nous aux étudiants pour les accompagner face au stress des examens et de leur avenir ? Nous préoccupons-nous suffisamment des personnes sans emploi ou des retraités qui peuvent eux aussi être sujets au stress dans leur quotidien ?
Le coaching émerge comme une potentielle solution, offrant un accompagnement personnalisé pour aider chacun à faire face à ces pressions. Mais quand et comment reconnaitre le « bon moment » pour demander de l’aide : devons-nous attendre d’être malades suite à un stress intense pour avoir accès aux soins ? Ne serait-il pas plus judicieux de prévenir et d’apprendre à gérer le stress avant qu’il ne devienne problématique ?
Pour ce mois intense marqué par des charges de travail et les examens de fin d’année, nous vous proposons une série d’articles consacrés au stress au travail et au stress étudiant. Nous explorerons les différentes facettes de cette thématique, en mettant en avant des stratégies d’accompagnement et de gestion du stress pour que chacun puisse trouver les ressources nécessaires afin de préserver son bien-être mental et physique. Alors en Mai…ne sois pas stressé(e) !
Sans oublier notre actualité, placée justement sous le thème de la QVT 😉
Bonne lecture…
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Stress, travail et QVCT
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Discussions sur le stress des examens
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Astuces pour s’occuper de son stress
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Chaque année en juin en France, la semaine de la QVCT invite les entreprises à sensibiliser leurs collaborateurs à la Qualité de Vie et Conditions de Travail. A cette occasion, nous nous engageons pour sensibiliser le monde de l’entreprise aux pratiques responsables de la QVCT.
Nous venons à votre rencontre, dans votre organisation et animons un atelier interactif de 2 heures avec vos équipes pour :
• apprendre,
• partager,
• passer un bon moment et agir pour une QVCT responsable au quotidien.
Pour que ça se fasse, il vous suffit de nous contacter pour préciser les modalités pratiques :
− Période : idéalement entre le 17 et le 21 juin 2024 qui est la semaine consacrée à la QVCT, mais nous nous déplaçons sur tout le mois de Juin.
− Durée de l’atelier : prévoir 2 heures pour 1 atelier. Possibilité de faire 1 session le matin et 1 l’après-midi
− Nombre de participants : pour assurer plus de convivialité et des échanges constructifs, nous prévoyons 1 animateur par table de 8 à 10 participants. Nous pouvons mobiliser 3 animateurs maximum pour ce créneau, soit 30 participants maximum par session.
Et, c’est totalement gratuit – c’est le prix de notre engagement !
Contacter méristHemE France :
Sylvie Gardahaut au +33 6 76 62 18 30
Elise Ramaroson au +33 6 61 46 37 38
Un article de Élise Ramaroson
Stress, travail et QVCT
Plus souvent déclaré par les femmes (27 %) que par les hommes (20 %), le stress au travail touche en moyenne 1 adulte sur 4. Même si le stress en tant que tel n’est pas considéré comme une maladie, ses impacts sur la santé mentale et physique ne sont pas anodins et entravent l’efficacité du travail.
Comprendre le stress, ses origines, ses manifestations, ses conséquences et mettre en place des stratégies pour y remédier est un véritable sujet de QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail) et comme chaque personne est unique et occupe une position différente dans son entreprise, il n’existe pas 1 solution toute faite, mais c’est à chacun de construire sa solution avec l’aide et le soutien de sa hiérarchie, de ses collègues et de son entourage.
Agir contre le stress est un cheminement personnel imbriqué dans un système qui comprend son équipe, ses leaders, le projet d’entreprise, les ressources matérielles, l’environnement de travail tout comme son réseau social ou familial. Cela vous semble peut-être compliqué… mais traiter le problème de manière systémique (en prenant en compte l’ensemble des facteurs) est la seule manière de mettre en place des solutions durables et efficaces. Répondre au stress en ne traitant qu’un petit bout du problème vous fera du bien sur le moment, mais ne sera qu’un petit pansement qui cachera votre blessure sans la traiter…
Prendre en compte l’ensemble des composantes peut sembler complexe, c’est pourquoi avoir recours à un cadre de diagnostic et d’analyse structuré est intéressant. C’est l’ambition de la QVCT : proposer un canevas permettant de mener une véritable démarche dédiée à la qualité de vie au travail et à l’élaboration d’un plan d’action efficace de lutte contre les maladies, l’insécurité, le stress et ses conséquences.
La QVCT comprend 6 domaines, reliés les uns aux autres et une action sur l’un des domaines entraine des répercussions sur un ou plusieurs autres. Prendre en compte ces interactions permet de mieux cibler les actions prioritaires, d’attribuer les budgets et d’arbitrer la temporalité.
Égalité des chances
-Discrimination
-Diversité
-Équité
-Égalité professionnelle
-Conciliation des temps (temps de travail, modulation des horaires, télétravail…)
Climat social & Relations au travail
Comment se passent : l’organisation des réunions, la communication entre collègues, avec la hiérarchie, l’organisation du travail en équipe, la représentation du personnel, l’organisation d’événements de cohésion ?
Employabilité
-Formation et Développement de compétences
– Valorisation du potentiel
-Plan carrière
-Flexibilité et sécurité
-Emplois atypiques
-Insertion
Partage de valeurs & Contenu du travail
Le sens de son travail, les résultats attendus pour chaque poste, la répartition des tâches ou encore l’intéressement au travail vous semblent-ils clairement exprimés et compris ?
Santé mentale au travail
-Équilibre vie pro/vie privée
-Compétences bien utilisées
-Charge de travail adaptée
-Autonomie sur ses tâches
-Charges bien définies
Santé physique au travail
Cela comprend l’organisation du temps et de l’environnement de travail (espace collectif, matériel ergonomique, lieux de pause…) ainsi que la qualité de la prévention et la gestion des risques professionnels.
Pour amplifier les actions et leurs effets, il est absolument nécessaire de sensibiliser l’ensemble des acteurs à cette dynamique. Or la QVCT est souvent confiée à un responsable qui se heurte à une méconnaissance des commanditaires et des bénéficiaires. Pour beaucoup, les mesures se résument à mettre un canapé dans un espace détente ou à organiser une journée « team building » de temps en temps. Petites solutions, petits effets… venant renforcer l’idée que la QVCT coûte de l’argent et ne sert à rien !
De plus en plus d’entreprises se lancent dans de véritables démarches QVCT et la direction et les ressources humaines attribuent le temps et les moyens nécessaires à son déploiement. Évaluation des risques, analyse des situations de tension au travail, définitions d’objectifs et élaboration du plan d’actions, sensibilisation, formation, actions de conduite du changement, mesure de résultats et amélioration continue. Il s’agit d’un véritable projet transversal mobilisant et impactant l’ensemble des employés. Chacun devant être consulté, encouragé à agir et valorisé pour sa contribution et son engagement par les autres contributeurs, quel que soit le niveau hiérarchique.
Comme l’entreprise et le contexte évoluent, les attentes des salariés évoluent elles aussi. Il est donc nécessaire d’actualiser le diagnostic et de revoir le plan d’action pour pérenniser la démarche. Bien menée, une démarche QVCT permet aux salariés d’augmenter leur niveau de bien-être ressenti au travail ainsi que la productivité mesurée. On observe également des effets sur les parties prenantes externes. Moins d’arrêt de travail, plus de motivation, rétention des talents, rayonnement de la marque employeur… mettre en place une démarche QVCT contribue à assurer la pérennité de l’entreprise.
Un article de Hélène Ramaroson
Discussions sur le stress des examens
La période des examens arrive… et le stress avec ! Savoir qu’on va être évalué, scruté et que notre année et notre avenir sont en jeu est toujours un moment qui nous procure des émotions fortes. Ce phénomène toucherait en moyenne 1 personne sur 5 et serait une réaction normale d’adaptation de notre organisme face à un changement d’environnement. Selon l’OMS, « le stress apparaît lorsque nos ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui nous sont posées ».
Agitation, troubles du sommeil, pouls qui s’accélère, transpiration, tremblements, diarrhée. Les symptômes sont aussi divers qu’agréables et on est bien d’accord, ne nous servent absolument pas dans la situation que nous devons affronter. Bien au contraire… perte de ses moyens, difficultés à se concentrer, panique, rien de tout cela n’est aidant !
Quel est alors le rôle du stress ? Son intérêt ? À quoi sert-il ?
Quel est le poids de la pression externe, des autres ?
Sommes-nous les seuls responsables ? Est-ce un problème de confiance ? De préparation ?
Le stress touche-t-il majoritairement les perfectionnistes ?
Quelle peur cache le stress ? Celle de ne pas savoir, de ne pas être capable ou est-ce plutôt la peur des conséquences ?
Pour mieux comprendre, j’ai demandé à quelques étudiants de bien vouloir me parler de leurs expériences et de leurs ressentis et je vous propose quelques morceaux choisis.
1- Diriez-vous que vous avez peur de l’examen ?
L’examen en tant que tel n’est pas craint, c’est plutôt la peur d’échouer que relèvent certains étudiants. Pour certains, l’examen est même attendu !
« Je pense que c’est avant tout une question de ‘mindset’ (état d’esprit) — l’image que l’on se fait et les associations qu’on a avec le mot ‘examen’… Si on voit l’examen comme une sorte de ‘test’ ou même un ‘piège’ utilisé par les profs afin de nous donner une certaine note, alors on a perdu d’avance… Personnellement, mon astuce est de voir l’examen comme moyen de prouver ce que l’on a appris et acquis au long de l’année et du cours — c’est prouver qu’on a été passionné et engagé dans ce que l’on a fait. Bon après j’avoue que c’est plus difficile quand les cours n’ont pas été choisis délibérément ou lorsqu’ils n’étaient pas tops… Après, moi qui étudie, je vois simplement qu’on est là par choix et qu’il faut donc avoir cette passion au cœur de notre approche aux études. »
2- Pensez-vous que certaines expériences passées influent sur votre niveau de stress actuel ?
Les réponses ne sont pas unanimes. « Pas du tout “pour certains, ‘complétement’ pour d’autres : stress, confiance en soi et identité se ressentent différemment.
« Certainement ! Les bonnes comme les mauvaises d’ailleurs. Les bonnes peuvent à la fois booster notre confiance en soi, mais aussi augmenter le stress suite à des attentes plus poussées. Quant aux mauvaises, c’est également à double tranchant : soit elles nous découragent en nous disant qu’on est dans un cercle vicieux de stress, soit on le prend comme défi en se disant qu’on va faire mieux la fois d’après. Encore une fois, tout est une question de mindset. A ce sujet, je recommande fortement le livre de Carol S. Dweck: ‘Mindset: The New Psychology of Success’ – 26 décembre 2007) . »
3- Quel est le poids de l’avenir ou de vos projets dans le stress que vous ressentez ?
Dans la TOTALITÉ des cas, ce poids est ÉLEVÉ. Attentes des résultats, recherches d’opportunités, candidatures, incertitudes. La gestion de ce stress est compliquée…
« Je pense que c’est là que se trouve le plus grand stress pour moi… Non pas par peur de l’incertitude, mais plutôt de l’excitation et un ‘stress positif’ de vouloir à tout prix faire un maximum d’expériences et de se lancer dans le monde professionnel. Or, ce stress peut devenir toxique, car il peut créer de la frustration face à l’acceptation que parfois il faut plus de temps, de maturité et d’opportunités avant que l’idée qu’on se fait de ce que l’on veut arrive enfin. En plus, souvent, l’idée qu’on se fait peut nous faire rater d’autres opportunités… patience, gestion de stress — qu’il soit positif ou négatif, sont donc primordial afin d’embrasser toutes les opportunités qui s’offriront à nous et de les gérer sans être trop pressé ou de freiner. »
4- Quels liens faites-vous entre stress et confiance en soi ?
Plus de stress — moins de confiance en soi et moins de confiance en soi — plus de stress ! Le cercle vicieux a été clairement mis en évidence par les répondants.
« Pour moi les deux sont corrélés — tout est une question de gestion : si on arrive à gérer et maîtriser le stress, qu’il soit positif ou négatif, il augmente notre confiance en soi. Au contraire, si on se laisse prendre et dominer par le stress, notre confiance en soi diminue… au risque de générer la peur de l’échec, et d’ajouter du stress, dans un cercle infernal. »
5- Le stress s’exprime-t-il toujours de la même manière chez vous ?
La plupart des étudiants, n’ayant pas vraiment prêté attention à ses signaux, n’étaient pas en mesure de répondre à cette question. Une réponse était en revanche très précise…
« Ça dépend déjà si c’est un stress positif ou négatif… Mais je dirais que non, puisque j’apprends toujours d’une situation déjà vécue, ce qui fait que je n’aurais jamais deux fois une réaction identique face à une situation similaire à celle que j’ai déjà pu vivre.
Stress positif : plus souvent il se manifeste sous forme d’excitation et dans l’excès sous forme d’impatience pouvant créer des manifestations physiques comme de l’agitation, un besoin excessif de bouger, de l’hyperactivité… quand je suis trop motivée par le stress positif, il m’arrive même de ne pas dormir tellement mon cerveau est en hyperactivité et dans un excès de pensées tournées vers ce qui me ‘stresse positivement’
Stress négatif : même si cette forme de stress est plus rare pour moi, lorsqu’il se manifeste il est avant tout physique : maux de ventres, de dos, etc. je ressens aussi comme un blocage ou une pression au niveau de la gorge. Néanmoins, ces manifestations sont plutôt utiles pour moi, car elles me permettent d’identifier un potentiel danger et me servent de signal qu’un stress négatif pourrait s’installer aussi au niveau mental. Il faut donc arriver à identifier ces signaux et en gérer le stress avant qu’il ne devienne plus important et dangereux. »
6- Voyez-vous des bénéfices au stress ?
À coup sûr un effet de coup de pied aux fesses qui pousse à travailler… et à voir grand !
« Franchement, oui ! Personnellement, je pense qu’il est impossible de ne jamais ressentir de stress lorsqu’on est passionné, motivé et engagé dans ce que l’on entreprend. Lorsque c’est ainsi, on donne énormément de nous même, d’énergie et d’espoir dans nos projets, pensées, activités, etc. Il est donc évident que des moments de stress — même s’ils ne durent que quelques minutes — fassent surface. Il s’agit de les maîtriser et de les utiliser de façon constructive et à faire en sorte que le stress renforce notre motivation et confiance en soi ou en nos projets et rêves. »
7- Que faites-vous pour prévenir le stress ?
Pratiques sportives, anticipation des situations potentiellement stressantes, l’idée est d’être en mesure de contrôler les émotions lorsqu’elles arriveront.
« Du yoga, de la méditation, je chante sous la douche pour me vider la tête, j’en parle à mes proches lorsque je ressens que je n’arrive pas à évacuer ou faire sortir le stress de mon corps ou ma tête, je sors prendre l’air en écoutant la nature ou de la musique… il n’y a pas mal d’astuces que j’ai et je choisis celle qui me semble adéquate sur le moment. Mais je dirais que le sommeil, l’alimentation, l’état d’esprit et l’activité physique sont les aspects fondamentaux pour garder un stress-life balance dans la durabilité. »
8- Que faites-vous pour gérer le stress une fois qu’il est déclenché ?
Respiration, rationalisation de la situation, détente, sorties entre amis, séries… chacun son truc !
« Ça dépend du niveau de stress, mais je pense qu’il est primordial de le faire sortir de son corps et de son esprit. Pour moi, le meilleur moyen et littéralement de le faire sortir en l’exprimant… que ça soit en criant haut et fort ou en en parlant avec des proches lorsque le stress m’affecte au niveau mental. Lorsque c’est physique, je bouge, je transpire, je sors m’aérer… »
9- Que faites-vous pour récupérer après un épisode de stress ?
Passer directement à autre chose, se faire plaisir autour d’un bon repas, évacuer. Tout le monde récupère par l’action… Ou pas !
« Je pense que c’est là mon gros point faible… je ne prends pas vraiment le temps de récupérer… vu que je considère ma durée de sommeil profond et mes petits moments de méditation ou de yoga comme suffisant, il est extrêmement rare que je m’octroie de réels moments de récupération mis à part ceux qui sont déjà inclus dans ma routine… Je pense qu’il serait pourtant nécessaire et bénéfique de me récompenser avec de tels moments… je pourrais par exemple me dire que je me prends un jour/un weekend complètement OFF de mon ordinateur ou des choses comme ça. »
10- Que pensez-vous des séances de coaching ou de préparation mentale avant une épreuve ?
La grande majorité des répondants estime ne pas en avoir besoin tout en reconnaissant l’utilité et le bénéfice pour les autres, intéressant non ?
« Personnellement, avant une épreuve je préfère m’autogérer, car je pense me connaître suffisamment et que je maîtrise mieux le stress et la préparation indépendamment. Surtout que moi avant des épreuves importantes, je ne touche surtout pas à mes fiches de révisions ou mes préparations. La journée/veille avant une épreuve, j’aime prendre le temps d’être seule ou en compagnie de personnes qui me sont très chères et de passer une super journée sans me prendre la tête en faisant tout ce dont j’ai envie sur le moment voulu. Souvent je me balade, je parle avec mes proches, je mange ce que j’aime, etc.
Par contre je trouve ça extrêmement utile d’avoir des séances avec mon mentor après avoir passé des épreuves importantes afin de revoir et de réfléchir sur la façon dont j’ai géré la situation et d’apprendre de cette expérience pour la fois d’après. »
Un article de méristHemE
Des astuces pour appréhender son stress
EN PREPARATION DES EXAMENS, pour apprendre correctement :
Une méthode d’apprentissage appropriée et une bonne gestion du temps assurent une préparation optimale et réduisent la pression et le stress. Mais des pauses doivent également être prévues dans l’apprentissage. C’est pourquoi il est important de commencer tôt à se préparer et à apprendre. Avant un examen, commencer par prendre le temps de choisir les sujets importants à apprendre en vaut la peine. Cela permet de focaliser son énergie sur les thèmes importants et procure de l’apaisement et de la sérénité.
Penser positif
On peut apprendre à penser plus positif. Pour cela, il faut d’abord reconnaître les pensées négatives. Souvent, des mots comme «toujours» ou «jamais» témoignent d’une approche tout noir ou tout blanc. Il va de soi que personne n’est «toujours» mauvais ou «jamais» bon dans une situation d’examen. L’idéal est de reformuler pour soi ce genre de pensées et de se dire: «Je vais y arriver».
S'entrainer encore et encore aux situations d'examen
On peut s’entraîner aux tests écrits à l’avance. Pour les examens oraux, il peut être utile de demander à ses amis, à ses parents ou à son partenaire de nous poser des questions ou de s’exercer à des présentations devant un public volontaire.
Sport et amis
Rien de tel que l’activité physique pour déstresser. Mais les contacts sociaux et les distractions permettent également de réguler les hormones de stress et de se vider la tête. D’où l’importance, pendant les phases d’apprentissage stressantes, de prévoir des séances de sport, d’aller se promener régulièrement ou de rencontrer des amis. De préférence sans parler d’école, d’apprentissage ou du test prévu.
Apprendre des techniques de relaxation
En cas de tension et d’anxiété importante, certaines techniques telles que la relaxation musculaire progressive ou le training autogène, mais aussi les exercices de respiration et la méditation, sont généralement très utiles. Cependant, il est important de s’y mettre à un stade précoce et de les pratiquer régulièrement, car il faut d’abord s’y entraîner et les apprendre. Le yoga, le tai-chi et le qigong sont également des méthodes adaptées.
Dormir suffisamment
Le sommeil permet de réguler les hormones de stress et de reconstituer les réserves de l’organisme. Si vous ne dormez pas bien, surtout en période d’examen, vous pouvez avoir recours à des préparations à base de plantes, qui favorisent l’endormissement et le sommeil et n’ont pas d’effets indésirables pendant les examens.
Manger équilibré
La tension réduit souvent l’appétit ou donne envie de manger des sucreries malsaines. Pourtant, c’est précisément maintenant qu’une alimentation saine, équilibrée et riche en vitamines et en minéraux est particulièrement importante.
S'aider des plantes médicinales
De nombreuses plantes et substances actives naturelles peuvent aider l’organisme à se détendre, à combattre le stress et à favoriser le sommeil. Par exemple, c’est le cas d’un composé de valériane, de passiflores, de pétasites et de mélisse. Prenez toujours les conseils d’un professionnel de santé pour choisir et prendre le bon dosage.
PENDANT LES EXAMENS, pour gérer correctement :
Une bonne préparation aide déjà beaucoup, mais que faire si la panique vous prend en plein examen et si vous risquez un black-out? Il existe toute une série de techniques de relaxation et d’exercices de respiration auxquels on peut avoir recours rapidement et discrètement en situation d’examen. On peut les apprendre au préalable dans un cours, par exemple, ou bien en regardant des DVD ou des vidéos d’apprentissage.
Exercice rapide de détente de la respiration
Lorsque nous sommes tendus, nous respirons plus vite. Inversement, lorsque nous respirons lentement, notre sensation de stress diminue. Un exercice simple est l’exercice des 5 secondes. Inspirez et expirez profondément par le nez. À chaque inspiration et à chaque expiration, comptez lentement jusqu’à cinq. Répétez cinq fois.
Faire de courtes pauses-mouvements
Si possible, combattre la nervosité par le mouvement. On peut par exemple profiter d’une pause-pipi pour faire des exercices d’assouplissement ou d’étirement.
Penser positivement
Parfois, des mantras ou des petites phrases (affirmations positives) préparées avant l’examen peuvent être utiles. Les enfants, les jeunes ou les adultes peuvent par exemple se dire: «Je suis capable de me concentrer» ou «je suis capable de résoudre ce problème».
Informer l'examinateur au préalable
Les enseignants ou les examinateurs sont souvent très compréhensifs s’ils ont été informés au préalable. Ainsi, de courtes pauses ou une répétition des questions pendant les examens oraux sont éventuellement possibles.
Plantes médicinales en cas de stress des examens
Les calmants à base de plantes sont très utiles pour lutter naturellement et en douceur contre le stress des examens. Il existe des substances actives végétales anxiolytiques à long terme et apaisantes dans les situations de stress important. Les plantes suivantes peuvent être utilisées individuellement ou sont également souvent disponibles sous forme de préparations combinées. Prenez toujours les conseils d’un professionnel de santé pour choisir et prendre le bon dosage.
Les véritables troubles anxieux, pour lesquels un médecin doit toujours être consulté, constituent une exception à la règle.